samedi 28 avril 2012

A simple life can be amazing; you just have to love what you're doing.

Personne n'y croyait plus, pourtant voilà qu'ils sont arrivés : les (presque) 30°C sont de retour sur nos thermomètres.. On aura eu droit à une seule journée de transition pour passer de pull-jean-veste-écharpe à tee-shirt-short-lunettesdesoleil. Ne crions pas trop tôt que l'été est de retour : on a déjà eu de sacrées mauvaises surprises le mois dernier. Mais j'ai pas mal profité de ces deux premières journées ensoleillées : hier, direction Strasbourg-Geispolsheim pour le CSI (Concours international de saut d'obstacles),  sous le soleil, puis détour par le centre équestre avant de rentrer à la maison. Le soir, c'était le show des Atzen en boîte, c'était hyper-blindé mais c'était cooool ! A part la phase "retour maison" où j'ai dû batailler avec un horriiible mal de crâne, des hallucinations auditives (genre, j'entendais encore la musique dans ma tête), & une fatigue extrême. J'ai du me traîner pour aller au lit quoi. Puis aujourd'hui, réveil en pleine forme & quasi-aphone (comme souvent les lendemains de boîte), petit-déjeuner vite fait avant de filer sur IKEA chercher le lit qu'on avait repéré mercredi pour ma soeur. Après manger, c'est footing dans les champs puis bronzette sur la terrasse avec un bouquin. Puis, petit tour au Auchan pour faire quelques courses & me revoilà à la maison, en train de préparer mes affaires pour le tournoi de basket de ce soir.. ça va donner haha ! Le reste de la soirée n'est pas encore au point, on est censés sortir (mais où, comment, avec qui, je ne sais pas), mais j'ai comme l'impression que je vais finir ma soirée.. chez moi. L'avenir nous le dira ! 

Avec un peu de retard, j'poste juste deux photos de l'entrée du menu de profession de foi de ma soeur de dimanche dernier: en haut, la version "végétarienne" (la mienne), & en-bas, la version normale.. Vous remarquerez une petite différence ;-)

jeudi 26 avril 2012

AAAAH.. JE VIENS !

CUEJ : deux jours, cinq épreuves, un avenir.

Comme vous avez du le comprendre si vous avez un tant soit peu suivi ce blog ou ma vie IRL ces derniers temps, j'ai passé les concours du CUEJ, aka le Centre Universitaire d'Etudes du Journalisme de Strasbourg. En parallèle de mes cours de licence, j'ai donc du bûcher pendant des heures supplémentaires, lire des livres sur la construction européenne, les administrations françaises, les relations internationales, des bouquin d'art, de géographie, & surtout, SURTOUT, lire des tonnes & des tonnes de journaux & d'articles. Forcément, j'avais du mal à suivre le rythme entre les dossiers à préparer pour la fac, les CV/lettres de motivation à envoyer pour trouver un stage, les examens à préparer, & ça en plus, j'vous avoue que j'ai un peu ramé. MAIS, même après avoir entendu que des tas de candidats au concours prennent une année sabbatique ou font une année de prépa pour ne penser qu'à ça, ne se préparer qu'à ça, même en sachant qu'on est chaque année environ 800 à se battre pour 30-35 places, j'ai quand même voulu tenter ma chance. Après tout, qui ne tente rien n'a rien hein. Soit, les concours ont eu lieu lundi & mardi, les 23 & 24 avril, la semaine après mes derniers examens à la fac. Voilà un p'tit aperçu de ce que j'ai eu à surmonter : 


JOUR 1. 

La première épreuve ne débute qu'à 10heures, mais la convocation demandait de se rendre sur place à 8h30 pour l'appel des candidats. Soit, j'arrive à Escarpe (le bâtiment dans lequel se trouve l'école de journalisme, sur le même campus que ma très chère fac actuelle) aux environs de 8h20 : il y a déjà un monde fou aux abords & à l'intérieur du bâtiment. Etant donné que les autres étudiants sont tous en vacances, je n'ai là à faire qu'à des candidats présents pour le concours. Ahem, soit. Les affiches indiquant les salles sont placardées sur la porte d'entrée, on est regroupés par amphi d'après l'ordre alphabétique. Il n'y a pas moins de cinq amphithéâtres qui accueillent des candidats, ça fait beaucoup. Je rentre dans le bâtiment, me mêlant au flot des autres candidats, & retrouve Thomas, qui est à la fac avec moi. J'ai une boule dans la gorge & l'estomac noué, j'arrive pas à croire que ça y est, ce concours dont je parle depuis si longtemps c'est là, maintenant, aujourd'hui. L'heure tourne, j'essaye de discuter pour évacuer un peu le stress, & à 8h45 ça commence un peu à bouger, ils ouvrent les portes des amphis. Je me dirige vers la porte que l'on m'a indiquée, l'entrée A de l'amphi 25, & deux des surveillants font l'appel. Il y a une interminable liste de noms commençant par "A". J'ai ma carte d'identité & ma convocation en main, j'attends qu'on m'appelle. Une fois que c'est fait, je m'avance, montre ma carte, rentre dans l'amphi immense (qui me rappelle les cours de français de deuxième année haha), & cherche ma place. Des étiquettes avec nom, prénom & numéro d'inscription sont collées sur les tables : j'ai le numéro 303, je m'installe à ma place, troisième rang, tout à droite. Je tourne la tête & ça me donne presque le vertige quand je vois à quel point l'amphi est grand, & comme il se remplit vite. Il faut encore attendre un bon quart d'heure pour que tout le monde soit enfin à sa place, & les surveillants se rejoignent devant, face à nous, nous blablatent les modalités des épreuves, nous demandent de ramener nos affaires en-bas, etc, etc. 
Après une petite "récréation" (autrement dit, une dernière autorisation à sortir de la salle avant le début de l'épreuve), on est de nouveau tous de retour à 9h50. 

10heures, ils nous distribuent les copies de la première épreuve, celle "d'Observation". Le sujet tient sur cinq lignes : "Vous allez visionner une séquence, son et image, de 59 secondes. Vous ne la verrez qu'une seule fois. Observez attentivement cette séquence, puis faites par écrit, en 320 mots maximum, une description précise des différentes scènes qu'elle contient". Ok, ils envoient la vidéo sur grand écran, ça me paraître être un film américain des années 60, ce que je précise sur ma copie. & après vérification ultérieure, je ne suis pas loin du compte : c'était en fait l'extrait d'un épisode de Mad Men, série américaine qui se déroule à New-York dans les années 60. Bon, j'ai réussi à citer le nom de Miss Blankenship, j'ai pas pu placer le nom de la série mais je pense que le fait que j'ai au moins réussi à déterminer pays + époque c'est déjà un bon point nan ? J'ai même réussi à re-contextualiser le machin, ajoutant une explication à la description, & à faire tenir le tout en 305 mots. Y a pas à dire, je suis plutôt satisfaite. C'est sûr que c'est loin d'être parfait hein, mais je trouve que je m'en suis sortie pas trop mal. 

14heures : retour dans l'amphi après une pause déjeuner & une ultime séance de révisions dans la cafét' du Patio (alias ma fac). C'est parti pour l'épreuve Connaissance de l'actualité, que je redoute un peu. Ils nous distribuent les sujets & là, surprise : pour la première fois depuis 2000, il n'y a pas de liste de noms de personnalités. Quoiiiii ?! J'ai donc bûché comme une aliénée sur une liste longue de cinq pages pour "rien". Shit hein. L'épreuve est divisée en deux parties:

I. A quels événements se rapportent les titres suivants:
1- Nicolas Sarkozy, le Mitt Romney français (20 lignes maximum - 10 points) 
Merci la fac, merci les cours de civilisation américaine & d'anglais oral pour tout ce rabâchage continu sur les élections américaines & le fameux candidat mormon conservateur, au moins j'avais des trucs à dire !
2- Anonymous, attaques en masques (10 lignes maximum - 5 points)
Là, euh, merci ma culture virtuelle-internétatique (visez le néologisme). POURQUOI seulement 10 lignes ? J'aurais pu écrire un livre entier là-dessus !
3- Le Conseil constitutionnel censure la loi sur le génocide arménien (10 lignes maximum - 5 points)
Euh.. Pour le coup, merde. J'ai entendu parler de cette loi récemment, certes, mais.. pourquoiiii est-ce que j'ai zappé ?!
4- Obama speaks out on Trayvon Martin Killing (10 lignes maximum - 5 points)
Encore une fois, c'est grâce à la fac que j'ai pu développer le sujet, & j'pense avoir pas trop mal géré.
5- Europe: un nouveau traité qui ne lève pas les doutes (10 lignes maximum - 5 points)
Nouveau traité, euh, lequel ? Je viens de finir un bouquin de 500 pages sur la construction européenne, j'ai les noms de centaines de traités en tête, alors merde hein. Je parle de coopération, de pacte budgétaire.. reste à voir si j'ai visé juste. 

II. A quels événements se rapportent les photos & documents audiovisuels suivants:
Image a / Image b / Vidéo c / Vidéo d
Bon, pour le coup j'avoue que ça c'était un peu hardcore-freestyle. Ils nous ont montré deux photos & deux vidéos plus ou moins vagues, ça aidait pas à cerner le problème dont il était question. Bref, bof. 

16h30: dernière épreuve de la journée, c'est le Résumé de texte d'un article en langue étrangère. Ce qui est bizarre ici est qu'il s'agit de résumer en français un texte anglais. L'article en question parle des élections russes & de Vladimir Poutine & ne fait qu'une page de long. On a deux heures pour faire un résumé de 200 mots maximum, surtout pas plus. Etant habituée à traduire des textes de l'anglais vers le français à la fac, j'analyse vite fait la complexité de celui-ci & décide que j'aurai largement le temps de le traduire intégralement vers le français avant de le résumer. Je m'attèle donc à la tâche, & en moins d'une demi-heure le texte est traduit. Je me retrouve face à la version française, c'est largement plus facile de faire une synthèse comme ça. J'arrive assez facilement à me tenir au nombre de mots (même si c'est pas évident de choisir quoi dire & quoi laisser de côté).. & je finis même une demi-heure plus tôt ! 


JOUR 2. 

9heures : épreuve de rédaction ce matin, c'est l'Article sur un thème de société. Notre sujet est assez précis & ciblé, c'est un peu étonnant: 
"En France - comme dans d'autres pays occidentaux - la justice pénale est rendue à la fois par des magistrats professionnels et par des jurés tirés au sort sur les listes électorales. C'est le cas systématiquement pour les cours d'assises et, de façon expérimentale dans certaines régions, pour les procès correctionnels. 
Ce dispositif, parce qu'il implique la participation de citoyens "ordinaires" dans le rendu de la justice, fait l'objet, aujourd'hui comme dans le passé, et bien au-delà des strictes questions juridiques, d'un large débat de société.
Vous contextualiserez ce débat dans une courte introduction. 
Ensuite, vous présenterez et détaillerez, de façon équilibrée, d'une part les arguments de ceux qui défendent la pertinence, voire l'extension d'un tel dispositif, et, d'autre part, les arguments de ceux qui souhaitent que la justice soit entièrement l'affaire de professionnels. 
Dans une courte conclusion, vous préciserez, de façon raisonnée, votre propre point de vue sur cette question"
Hm, personnellement je suis pas très d'accord avec la façon de présenter le sujet.. mais est-ce que quelqu'un en a quelque chose à faire de ce que je pense ? Non. Donc, au boulot Laurie. 
Le plus dur a été de se tenir aux 500 mots maximum. Je crois que j'avais du en écrire plus du double rien que sur mon brouillon. Pour finir, je me retrouve avec 459 mots, parfait. Encore une fois, j'ai du faire l'impasse sur pleiiin de points que je voulais aborder, mais je pense que c'est pas pour rien qu'ils indiquent une restriction de mots : c'est sans doute pour voir si on a un bon esprit de synthèse (haha la bonne blague, c'est surtout pour ne pas avoir à corriger 800 fois des copies de sept pages de long). 

14heures: dernière ligne droite, c'est l'épreuve de Culture Générale. J'appréhende un peu aussi, faut dire. Puis c'est la dernière quoi. On se retrouve face à un QCM de dix questions: population de la République de Chine, Superficie de la Russie, PIB nominal mondial, Budget de l'UE, Dépenses publiques françaises, Dette publique française par habitant, SMIC net mensuel, Nombre d'allocataires du RSA, Prix moyen du m² immobilier à Paris, Durée d'un mandat municipal français. Dans le lot, certaines sont bidons, d'autres un peu ambiguës. Après ça, le choix entre deux blocs de questions, le choix entre deux questions pour chaque matière proposée à chaque fois : 

BLOC A
Economie :   
- La rigueur, menace ou solution à la crise de la dette ? 
- Peut-on faire du développement durable sans baisser le bien-être de la population ? 
Histoire : 
- Du serpent monétaire à l'euro : la construction européenne et la monnaie de 1972 à nos jours
- La Chine dans les relations internationales de 1964 à nos jours
Sciences et technologies : 
- Quel est le rôle biologique de l'ADN ? 
- Les défis technologiques de la voiture électrique

BLOC B
Droit : 
- Les lois mémorielles
- Le défenseur des droits
Géographie : 
- L'Algérie
- La réforme territoriale
Arts et lettres : 
- Les Foires internationales d'art contemporain 
- Le cinéma français en 2011

J'avais pas mal bossé sur le cinéma français en 2011 en préparant mon concours, et j'ai été trèèès tentée de choisir le bloc B juste pour cette question, parce que j'étais sûre d'assurer. Mais les deux questions de droit & de géographie, ahem, non. Donc, bloc A, & les questions que j'ai choisies sont celles en gras/italique. Economie & sciences, je pense que ça allait, j'ai rédigé un bon p'tit truc en 20-25 lignes à chaque fois. En histoire aussi cela dit, mais.. j'ai pas eu le temps de recopier l'intégralité de mon brouillon au propre. Merde, merde, merde. Je m'en veux tellement de ne pas avoir été capable de gérer mon temps, alors que c'est un truc qui ne m'arrive absolument JAMAIS, il a fallu que ça arrive pour LA dernière épreuve de ce concours. Histoire de finir sur une note pessimiste sans doute. 


Maintenant que c'est passé, je me rends compte qu'en fait, il ne suffit pas d'être intelligent(e) pour réussir un concours comme celui-là. Ce qu'il faut aussi, c'est une part de chance. On ne dépend pas uniquement de soi-même, mais aussi des autres candidats : s'il y en a 30 meilleurs que nous dans le lot, on est grillé. Si les meilleurs se sont plantés, ont mal géré leur temps (lol) ou ont fait un hors-sujet, alors on a peut-être une chance. & là revient la question que je redoute tant : si je ne suis pas admissible, je fais quoi ? J'ai beau avoir cherché des masters ou d'autres écoles, soit cela ne convient pas, soit c'est payant. Me voilà bien avancée.
Mais ce qui était bon, c'était d'arriver à ces concours de bonne humeur parce que j'avais l'une ou l'autre des chansons de We The Kings en tête (surtout Say you like me en fait), que forcément ça me donnait l'impression d'être en plein été sur une plage remplie de surfers. & ça enlevait un sacré stress, j'peux vous l'assurer. Ca m'a aussi confortée dans l'idée qu'aller aux Artefacts ne m'a pas du tout lésée, au contraire, j'suis presque sûre que le fait d'être tellement de bonne humeur & avec tous ces souvenirs bien frais en tête a stimulé mon imagination, & donc décuplé mes capacités rédactionnelles (d'ailleurs, c'est prouvé dans cette phrase : le simple fait de repenser à tout ça m'a mis le sourire aux lèvres, & si vous relisez la phrase précédente vous remarquerez l'évolution du style haha). J'crois qu'en fait, concours réussi ou non, le journalisme c'est quand même "mon truc". Ecrire, informer, instruire, éduquer, influencer, relater, expliquer : c'est tout ça que j'veux faire, que je fais déjà à travers ce blog, à travers mes multiples blogs précédents, que je faisais dans mes cahiers quand je ne savais même pas encore me servir d'un ordinateur. Je sais que c'est ça qu'il faut que je fasse, qu'importe la voie qui m'y mènera.   

vendredi 20 avril 2012

Artefacts 4/20

Il est plus de 2:30 du matin, je viens de rentrer chez moi, ma tête bourdonne & menace d'exploser d'une minute à l'autre MAIS je me sentais obligée de mettre le festival des Artés "à plat" tant que c'est encore tout frais dans ma tête (enfin, frais n'est peut-être pas l'adjectif qui caractérise le mieux mon état actuel cela dit). Je n'arrive pas à aligner trois mots correctement, mes doigts glissent des touches du clavier, mais il fauuut que j'écrive une mini-review au moins, j'étofferai demain, mais si j'le fais pas maintenant j'arriverai pas à dormir.

(Je passe les détails de l'arrivée, de l'entrée dans la salle & tout, on s'en tape non? Sachez juste que je suis avec Emma, & qu'on est devant. Genre tout devant. Genre barrière quoi.)

We The Kings. Quatre types arrivent sur scène, se mettent en place, & faut dire que je fais même pas trop attention : dans ma tête, le "gros" du spectacle arrive à la fin, autrement dit c'est pas pour tout de suite les cris, pogos, bousculades & tout ce qui va avec. Mais dès les premières secondes, je sais que j'ai porté un jugement trop rapide, les mecs ont débarqué sur scène depuis moins d'une minute que je sais déjà que ça va être du lourd. & en résumé : WOW. J'arrive pas trop à définir leur genre, c'est clairement rock mais y a des nuances de pop, de punk, ça fait bouger, c'est le genre de musique qui te met de bonne humeur. Ils ont un charisme incroyable, surtout le chanteur à la crinière rousse faut dire. Qui a une certaine ressemblance avec Shaun White, sans doute à cause de la tignasse hein. Il joue avec le public, lance des petites vannes qui font rire l'assemblée, il s'amuse, se donne à fond, il y a une vraie complicité entre lui/eux & nous, dans la fosse. Y a pas à dire : j'adore. Du début à la fin, We The Kings restera mon coup de coeur de la soirée (au niveau des artistes que je ne connaissais pas avant). Je suis même déçue quand ils partent : y a pas moyen de les rappeler non ? Y a intérêt à ce qu'ils ramènent leurs jolies fesses rapidement sur Strasbourg de nouveau !


Stuck in the Sound. Après le premier groupe, forcément, je suis remontée à bloc, prête à faire la fête & à bondir dans tous les sens (ça fait un peu tigresse ça nan?). Du coup, quand Stuck arrivent sur scène, avant que je ne fasse attention à leurs têtes, j'attends un bon coup de poing semblable à We The Kings, surtout que j'ai déjà entendu parler du groupe à plusieurs reprises. Mais là, grosse déception. Les intros des chansons sont énergiques, certes, mais répéter le même riff pendant les trois minutes de la chanson, euh, faut innover les mecs. Le public s'endort d'un coup, personne ne bouge, même moi qui suis d'habitude la première à supporter les pauvres-petits-artistes-pas-connus-pour-qui-c'est-pas-facile, pour le coup je prends même pas la peine de les applaudir. C'est pas comme si eux avaient pris la peine de trouver une rythmique qui tient la route à leurs chansons. En plus, je sais pas si c'était dû à un problème technique ou un problème de puissance vocale, mais les paroles marmonnées par le chanteur étaient totalement incompréhensibles, du coup ça aide pas à s'intéresser quand tu comprends pas de quoi il parle dans ses chansons. Evidemment, il n'y a qu'une seule nana dans tout le Zénith qui braille à tue-tête, & il a fallu qu'elle soit juste derrière moi. Soit. Puis à force de les observer, je me rends compte que le groupe en face de moi ressemble à un groupe de lycéens sortis de leur garage depuis une semaine : mous, centrés sur eux-mêmes, statiques, coincés. & le chanteur garde sa capuche sur la tête tout le long du concert, ou presque : signe de rébellion ? C'est ce qu'on voit souvent dans les collèges en effet. Cela dit, j'admets que ce sont de bons musiciens (à part le chanteur, lui je n'admettrai pas ça, parce qu'à part se prendre pour Monsieur-jesuistropHype il a pas fait grand chose). Dommage qu'ils ne se dévergondent pas un peu plus.





Pony Pony Run Run. Je n'ai pas grand chose à dire sur leur prestation, c'était grosso modo ce à quoi je m'attendais. J'aime bien la musique, c'est pas désagréable à écouter, les musiciens sont bons, le chanteur est assez communicatif, ça va, c'est cool. C'est juste pas trop le genre de groupe que j'irai voir de mon plein gré à un concert privé, mais faut dire que c'était pas mal. Surtout les deux dernières chansons, "Hey you" & "Walking on a line", qui ont réveillé un peu le public. 





Simple Plan. Grosse claque. On ne m'avait jamais dit que c'était aussi puissant en live, mais pfouah, ça déchire. J'ai replongé dans mes années collège/début lycée, avec l'un de mes nombreux ex-fantasmes sous les yeux, je cite : David Desrosiers, aka Dadou. Lui & Pierre Bouvier (le chanteur) font le gros du spectacle, ça saute, ça chante, ça fait des grimaces & des saluts au public... Ils sont vraiment proches de nous, & ça je ne m'y attendais absolument pas. J'imaginais le groupe de rock qui a son show sur mesure, les moindres petites mimiques prévues à l'avance, froid, sans interaction avec le public en face d'eux.. Mais pas du tout. Ils sont spontanés, vrais, drôles, attachants, beaux (ça compte aussi), ils ont mis une ambiance de malade & discuté tout le long du concert en français, avec un accent québécois trop adorable (ok, j'ai craqué). "Vous avez hâte que l'été arrive & que les meufs se baladent en mini-shorts?", quelle vulgarité non mais. Franchement, s'ils retournent dans le coin je fonce ! C'était énorme, énorme. David a sauté dans le public, genre.. à côté de moi. Sur moi, contre moi. J'ai d'ailleurs été tellement poussée dans tous les sens que j'étais vraiment collée à lui.. & ça fait bizarre de toucher un mec que tu vois depuis tellement d'années sur des posters ou dans des clips à la télé, sérieux. Ils sont géniaux, ils sont énormes, j'ai tellement de choses à raconter que je pourrais y passer la nuit. Ils nous font un p'tit mix "Move Like Jagger / Dynamite / I'm sexy & I know it", AH, trop fort ! Puis leurs vieilles chansons, celles que j'écoutais encore au collège (I'm Just a Kid, Shut Up, Perfect...), ça me rappelle pleiiiin de bons souvenirs d'une certaine période que j'aimerais parfois pouvoir effacer hahaha (mais non, je rigole). Ils sont énormes, ils débordent d'énergie & ça rend le public complétement électrique. Y a une bonne ambiance, Pierre nous fait sortir les briquets, je me retourne pour voir un Zénith plein qui agite briquet ou téléphone portable allumé. Petite séquence émotion haha. C'était un show trop bien, avec des types trop attachants, ça fait du bien de voir que certains artistes peuvent rester humains après tellement d'années de succès.  

Birdy Nam Nam. On lâche notre barrière & premier rang, le spectacle n'est de toute façon pas le même avec des DJs qu'avec un groupe de rock. Puis il est presque 22 heures, ça fait sept heures qu'on est debout dans cette fosse, sans bouger, faut qu'on se dégourdisse les jambes. Quand on revient dans la salle, le groupe a déjà entamé son set sur scène, & le public est déjà à fond. On se mêle à la foule & on se met dans l'ambiance : là encore, trop top. "Goin' in" arrive vite, c'est une de mes préférées, & j'adore. C'est du lourd, du bon son, un peu bourrin parfois mais méga-kiffant. On danse, comme tout le monde, & quand on regarde autour de nous on a un peu l'impression d'être sur un dancefloor géant haha. Ils terminent avec la bombe "The Parachute Ending", tout le public est euphorique, & à ma grande surprise (j'avoue), la salle est encore pleine.

Skrillex. Alors que certains du groupe ont abandonné l'idée & sont allés se ranger sagement dans les gradins, les têtes brûlées que nous sommes insistons pour nous frayer un chemin dans la fosse. On est pas trop mal placés, & après un moment passé à discuter tranquillement, les lumières s'éteignent, l'écran au fond de la scène s'illumine & un décompte apparaît : 4:59:59. Tout le monde commence à se relever, à chercher à avancer, on est un peu plus serrés déjà. Derrière nous il y a une nana qui piaille : "Ouais mais t'façon Skrillex ça va être puissant, on va faire des pogos wesh qu'est'u crois là". Juste histoire de voir à quoi "elle" ressemble, je tourne la tête.. & me retrouve face à trois gamins de 15 ans maxi. Euh, ils se sont perdus ? Je meurs d'envie de leur dire qu'ils se sont trompés de salle, que Justin Bieber n'est pas ici, mais j'me retiens. Ca doit être les relents de marijuana qui émanent d'un peu partout dans la salle qui me font dire des bêtises. On arrive au décompte final sur l'écran : 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, ZERO, Bangarang, il est minuit, Skrillex aka Sonny Moore aka encore-un-ex-fantasme-lycéen fait son apparition sous un nuage de fumée, le public surexcité se met à crier & sauter dans tous les sens dès les premières notes. J'ai encore mon appareil photo en main, mais plus moyen de bouger, de faire quoi que ce soit. Je suis ballotée d'avant en arrière, de gauche à droite, ça trébuche, ça pousse, ça tire, ça cogne, bon, ok, du bon gros pogo méchant-vilain-pasbeau. Je perds les autres de vue, j'essaye de me rattraper vite fait, & quelques minutes plus tard les autres me rattrapent & m'agrippent par le bras : "On en peut plus, on monte dans les gradins". Euh, non ? A contre-coeur, je les suis sur quelques mètres histoire de pas me perdre toute seule.. avant de m'arrêter une fois qu'ils m'ont un peu distancée : y a pas moyen, je reste ici moi. Je sais où on a rendez-vous après le concert, je les rejoindrai après. J'suis trop bien là dans la fosse, avec la bombe skrillexienne, ça déchire, je suis plus qu'en adoration, malgré mes bleus/courbatures partout, mes jambes sont en compote après plus de neuf heures dans la fosse, j'ai un mal de crâne horrible (& c'est pas la musique électronique de Monsieur qui va arranger les choses). Je me mets un peu à l'écart de la foule mais je suis encore bien dans l'ambiance, & bien décidée à profiter, je crois que je le reverrai pas de si tôt, & ça fait tellement longtemps que j'attends ça (cf. années lycée, From First To Last & compagnie). Puis seule ou pas, ça revient au même, tout l'monde est dans la même ambiance de folie, Skrillex assure, il met le feu comme diraient certains. J'déconseille quand même son show aux épileptiques, franchement, laissez tomber. J'me rappelle pas ni de l'ordre des musiques, ni de toutes celles qu'il a faites hier soir, dans le lot y avait Syndicate, Scary Monsters & Nice Sprites, First of the Year/Equinox (évidemment), Summit, Rock'n'Roll, True Gangsters, Voltage. Du bon quoi. Ca plaît à tout le monde autour de moi. J'me demande ce que sont devenus les gamins du début du set n'empêche. A un moment, je tourne la tête & voit une petite file de gens passer juste derrière moi, le dernier étant un mec à la crinière rousse.. Euh, crinière rousse, pourquoi est-ce que ça me dit quelque chose ? Effectivement, je les suis & c'est effectivement Travis, le chanteur de We The Kings, qui se mêle à la foule, appareil photo à la main braqué sur la scène & le show de Skrillex. Il ralentit à hauteur de l'entrée des backstages, je le rattrape & m'approche de lui, il éteint son appareil & se tourne vers moi, grand sourire : "Can I take a picture with you? -Of course!", & il me prend contre lui, je prends ma photo puis il se tourne vers moi & me serre dans ses bras, mode gros-câlin-de-copains, me sourit encore, me remercie, je le remercie, & il rejoint les autres en backstage. Euuuh, ok trop fort, cette soirée est fantastique. Skrillex s'étire & remplit son contrat : il termine à 01h30, descend de scène pour courir le long du first raw & là, LA, je le vois qui arrive de notre côté, alors en deux-deux me voilà contre la barrière, & Skrillex qui me touche la main, sa clope à la bouche, & j'me dis que je peux mourir tranquille, c'est bon. (Enfin presque). Les mecs de la sécurité ont l'air un peu pris au dépourvu, en mode "C'est qui ce nain aux cheveux chelous qui se croit chez lui là ?". Je suis euphorique, Skrillex repart & moi je sors de la salle, les yeux qui brillent (& pas à cause de la weed que j'inhale involontairement depuis toute la soirée hein), je rejoins les autres mais je sais qu'il faut que je me bouge : pas de Foreign Beggars pour moi, j'aurais bien aimé parce que j'adore ce groupe, mais j'me fais une raison & me dis qu'un week-end très chargé m'attend. Puis j'avoue que franchement, deux heures de plus dans une fosse j'aurais pas tenu. Tant pis pour les Londoniens.

Après près de 10h30 passées dans une fosse, à me faire tirailler dans tous les sens, sous une odeur persistante de fumée & d'alcool, pendant lesquelles j'ai fait subir je-ne-sais combien de décibels à mes pauvres tympans, je peux vous assurer que ça, CA, ce show là, il fallait y être. J'avoue avoir hésité, puis m'être décidée plus pour Skrillex que pour les autres au final, mais ça valait vraiment le coup. Je ne regrette absolument pas d'avoir mis une soirée révisions entre parenthèses, surtout qu'à un moment, pendant le set de Skrillex justement, j'ai regardé autour de moi & j'me suis dit "Je sais déjà qui sont Michel Rocard & Soumaïla Cissé, donc je n'aurais rien pu apprendre de plus ce soir". Soit.
  
  Picture of Travis & me. 
After such a day/evening/night I think we're still quite good-looking (or almost..)
You & the band  were amazing, PLEASE come back to Strasbourg!!

jeudi 19 avril 2012

S p r i n g b r e a k .

Don't ever let anyone break your soul. You have to stand on your own two feet and fight. There are those who would do anything to see you fall. Never give them the satisfaction. Hold your head up high. Put a smile on your face and stand your ground.
Je suis en vacances. Plus d'examens pour la licence : écrits, oraux, tout est bouclé. Actuellement je bûche pour les concours du CUEJ, & franchement ? C'est passionnant mais j'en ai marre. J'adore apprendre plein de trucs, lire des tas de biographies de gens inconnus, m'informer sur des sujets qui n'intéressent personne (& ne me traitez pas de maso, c'est la vérité, j'aime bien savoir des trucs inutiles haha). Mais là ça commence à faire beaucoup de bourrage de crâne. Vous connaissez peut-être Yoni Palmier (non, ce n'est pas l'inventeur des Palmier de LU), mais est-ce que vous aussi vous savez dire qui est Ai Weiwei ? Louis Tomlinson ? Herman van Rompuy, Abhisit Vejjajiva ? Moi je le sais, j'en ai des pages pleines de noms comme ça, qui ne vous disent peut-être rien mais qui font partie des personnes les plus influentes du monde (selon TIME, Forbes ou des trucs comme ça). Honnêtement, c'est pas d'avoir à chercher ça qui me chiffonne (pour ce qui captent pas le sous-entendu sous la forme polie: c'est pas ça qui me fait chier). Nan, ce qui me dérange c'est qu'en fait j'aimerais pouvoir faire ça tranquillement. Sans avoir à entendre en arrière-pensée "si ça se trouve, ça sert à rien d'apprendre tout ça parce que tu trouveras pas de stage & que, réussite du concours ou pas, tu pourras pas entrer dans l'école parce que t'auras pas validé ta licence". Y a ça, & y a aussi le fait que j'ai envie de monter. Ou plutôt, non. J'ai envie de trouver le moyen (miraculeux certes) de pouvoir avoir mon Fils (hm-hm, au passage pour ceux qui ont pas suivi, Fils est un cheval hein, je n'ai aucunement envie d'avoir un gosse hahaha). Ils me font rire les gens qui disent "Mais ils croient que j'ai que ça à faire ? J'ai une vie moi". Ouais, on a tous une vie à côté de la fac ou du boulot, seulement quand tu t'es engagé là dedans, tu t'es engagé à faire ce qu'ils te demandaient. Moi aussi j'ai une vie à côté des concours. J'aimerais bien pouvoir sortir en ville, manger une glace, aller voir des potes, aller monter à cheval, & tout ça. Mais j'peux pas tout faire. Je culpabilise déjà suffisamment d'aller aux Artefacts demain pour me permettre encore d'autres folies entre temps.

Hier, mon prof de Néerlandais m'a dit un truc qui me fait beaucoup réfléchir depuis. "Les seules batailles perdues sont celles que l'on ne mène pas". Certes, j'avais déjà entendu/lu ce proverbe (sous différentes variantes) à de nombreuses reprises, mais le fait qu'il me le dise en face à face, droit dans les yeux, à moi directement.. c'est ça qui m'a poussée à creuser un peu plus. Pour me rendre compte que je suis une battante. Même si j'ai souvent des coups de mou, des petites faiblesses qui me font craquer, des périodes un peu plus sombres, je n'ai jamais baissé les bras. Une des preuves, c'est que je viens d'achever ma troisième année de licence, que j'ai réussi à obtenir des notes plus que convenables jusqu'à maintenant, que malgré des chutes à répétition je suis remontée sur selle pour sauter des obstacles d'1,15 mètres, que j'ai réussi à perdre près de vingt kilos en un an... (oui, j'avais dit "une" des preuves, ça fait un peu plus qu'une seule mais ça illustre mieux). Alors CERTES, il reste des lacunes, certes je pourrais faire mieux, mais je trouve que je fais déjà pas mal. Tout n'a pas toujours été rose bonbon dans ma vie & pourtant je ne passe pas ma vie à me plaindre, je pleurniche pas parce que je vais foirer tel ou tel examen parce que j'ai pas révisé, ni parce que mon méchant-copain-vilain ne m'a pas écrit de la journée, ni parce que ma meilleure pote a pas voulu sortir en boîte samedi soir, & ainsi de suite. Jusqu'à présent j'ai toujours essayé de m'en sortir seule, je préfère avoir plus de boulot à fournir par moi-même que de dépendre des autres. Donc en effet, j'pense que je suis une battante. Tout le monde ne partagera peut-être pas mon avis, mais je sais ce que c'est que de vouloir quelque chose plus que tout. Je sais ce que c'est que d'avoir envie de réussir. & je compte bien continuer à me battre, à tous les niveaux. Je ne réussis par le concours du CUEJ ? Soit, j'ai déjà cherché des plans de secours, & si ce n'est pas cette année, pourquoi pas l'année prochaine ? Rien n'est jamais perdu d'avance. C'est pas parce que tu loupes un panier que t'es mauvais basketteur, pas parce que tu tombes de cheval que tu es mauvais cavalier. Les mauvais sont ceux qui ne retentent pas leur chance, ceux qui ne remontent pas en selle. & franchement ? Je ne compte pas faire partie de cette catégorie là, je souhaite qu'il en soit de même pour vous. Vous verrez comme on se sent mieux une fois qu'on atteint un objectif. 
 
 

mardi 17 avril 2012

all that i needed was the one thing i couldn't find.

Je suis -presque- en vacances. Ca fait vraiment bizarre de se dire ça. Il me reste plus qu'un oral d'allemand jeudi matin puis j'en aurai terminé avec les examens. Après, certes j'ai encore deux dossiers à rendre & un stage de huit semaines à trouver (joke), mais niveau "cours" purs & durs c'est bouclé pour cette année scolaire. La troisième année de licence est derrière moi, mais c'est pas forcément un soulagement. Les concours d'entrée au CUEJ approchent, c'est la semaine prochaine, & j'ai seulement quelques jours pour rattraper le temps perdu pendant les révisions pour mes examens. Je crois que je suis déjà nostalgique de la fac, de notre petite routine quotidienne, je crois que le café-noisette me manque déjà (& le mokaccino aussi), que je vais regretter même les gens auxquels je ne parlais pas beaucoup. Certaines personnes ont vraiment marqué ma vie, & même si je ne devais jamais reprendre contact avec elles, je sais que je ne les oublierai jamais. Parce que quand je pense "fac", ce sont ces personnes là que je vois. Quand mes enfants me demanderont dans 20 ans comment j'ai trouvé la fac, je leur répondrai que ces années ont fait partie des meilleures de ma vie, en grande partie grâce aux personnes que j'ai eu la chance d'y rencontrer. J'ai l'impression de ne pas avoir suffisamment profité, ni d'eux ni de tout ce qui m'entourait à la fac. Je côtoyais les mêmes têtes, que ce soit étudiants ou professeurs, depuis trois ans, & savoir que je ne vais peut-être plus jamais voir ces têtes-là, franchement ? Ca me donne envie de pleurer. J'suis sans doute trop sensible ou quoi, mais j'avais réussi à me faire ma place là, à me faire apprécier -ou pas-, j'avais comme un p'tit rôle. & toutes mes petites habitudes (moi qui prétend détester la routine & les trucs trop prévisibles, mon radotage est un peu paradoxal là non?). Ce qui me déstabilise un peu aussi, c'est que je ne sais toujours pas où est-ce que je vais me retrouver à la prochaine rentrée. L'idéal serait le CUEJ, certes, mais je préfère ne pas me focaliser uniquement là-dessus. Sinon, j'ai fait une demande de dossier pour un Master en Relations Internationales, ça risque de me plaire pas mal aussi cette voie là, surtout qu'en deuxième année je pourrais me spécialiser dans la communication. Mais à part ça.. des idées ? Dans le "pire" des cas, je garde aussi une petite option "je pars bosser pendant un an, si possible aux Etats-Unis". Warum nicht. Une autre option pourrait aussi être de trouver un p'tit boulot (même en tant que pigiste, un truc bidon) au sein de la rédaction d'un journal, ou d'une radio/chaîne télé, histoire d'être obligée de me confronter à l'actualité H24/J7, & de pouvoir me re-préparer pour les concours de l'année suivante. BREF, je vais arrêter de m'étaler, c'est déjà pas clair dans ma tête alors je vois pas comment je pourrais clarifier les choses en blablatant ici. 
Demain je retourne à la fac en fin d'après-midi, pour un dernier goûter/dîner (j'sais pas trop en fait) avec les Néerlandistes.. faut encore que j'prépare mes -déjà- fameux muffins aux Schokobons, histoire qu'ils puissent me dire ce qu'ils en pensent !  J'ai déjà hâte de revoir certaines têtes (même si ça fait que deux jours que j'les ai quittées haha). En attendant, je crois que je vais finir ma soirée comme j'ai fini celle d'hier: devant un épisode de Gossip Giiiirl ! (il faut que je rattrape mon retard, au boulot ^^)

dimanche 15 avril 2012

tu t'crois dans un clip de rap ou quoi ?

Dur dur le réveil ce matin, après un rêve juste.. waouh. & une nuit encore trop courte. Même que je sais pas c'que j'ai fait cette nuit mais ce matin, BAM, plus moyen de sortir le moindre son de ma bouche. Booon, ça pourrait être pas trop chiant si seulement demain matin j'avais pas un oral d'anglais, hahaha la bonne blague. Bref, espérons que demain ça ira mieux, en attendant j'empeste le Vicks Vaporub. Je m'apprête à faire mes derniers aller-retour à la fac, pour mes trois derniers examens (à savoir, deux oraux anglais/allemand & un examen d'histoire des relations internationales). La dernière ligne droite, woop woop. & en plus de ça, demain Solène & moi on va manger chez Bagelstein, perso j'crois qu'il n'y a rien de mieux avant un exam bien puissant dans l'genre des RI. Mais avant tout ça, ce soir je me pose devant Transformers II. & j'trouve que Megan Fox était encore belle là. Puis Josh Duhamel, bahh.. Josh Duhamel quoi. Fidèle à lui-même. & DEMAIN (j'ai failli oublier, shame on me), c'est un grand jour pour moi & tous les autres fans de Linkin Park. On aura droit à pleiiin de nouvelles concernant le nouvel album + la nouvelle tournée, j'ai le coeur qui bat plus vite rien qu'en y pensant ! Ah puis, va falloir que je cherche ma place pour les Artefacts vendredi soir aussi, ce serait con d'oublier AHEM.
Tania, aka la nana avec qui j'sors le plus souvent ces derniers temps (& celle qui tient mon avenir entre les mains hahaaa)

jeudi 12 avril 2012

Picture: mode révisions ON


"Don't lose hope even in life's worst situation. It will get better. Pray for the strength to get through. Sometimes we have to realise that we can't do it alone as much as we would like to be able to stand on our own two feet without the need to lean on someone else for support. At times, we are not strong enough to do it alone. Enjoy your solitude, but in the end we need someone there to assure us that everything will be fine. We need someone to hold our hand in life's toughest moments. Dont be afraid to reach out and ask for someone's help. You don't have to suffer alone."


 Ok, manquait plus que ça pour me rebooster le moral tiens. Sinon j'arrive doucement à bout de mes examens & de mon parcours de licence, ça fait vraiment bizarre. Il me reste un examen de droit des relations internationales, une traduction en anglais, une autre en allemand, un examen d'histoire des relations internationales & deux oraux, en anglais & en allemand. Puis ce sera la F.I.N. Si on omet le stage -que je n'ai pas encore réussi à faire valider, youpi. Puis ce week-end j'ai pas grand chose de prévu, à part un p'tit resto + éventuellement bar tranquillou. On reprend les répéts de danse demain soir, j'espère que ma souplesse (lol) ne s'est pas évaporée depuis la dernière représentation haha. Il fait vraiment moche depuis quelques jours, le soleil me manque déjà. Vivement l'étééé. 

lundi 9 avril 2012

"La vérité sort de la bouche des bourrés".

Bon. Dernière journée de ce long week-end de Pâques passée à la maison, devant mes cours, seule, avec la pluie & le vent comme seule compagnie. Je sais pas si c'est les exams & la recherche de stage qui me mettent dans cet état-là, mais j'ai vraiment le moral à zéro. Puis faut dire qu'à côté de ça, y a rien qui puisse réellement me remotiver. Le temps passe trop vite, je vois pas les jours défiler & je me rends petit à petit compte que j'suis dans la merde (faut dire comme c'est). J'ai pas de sortie prévue cette semaine, rien, même pas le week-end, à part peut-être une répét' de danse (si répét' de danse il y a), éventuellement suivie d'un Mcdo avec les filles.. à voir si elles sont motivées. Les concours de l'école de journalisme approchent, le stress avec. Puis après ça, plus que le stage & je pourrai souffler. Mais encore faudrait-il que j'en trouve un, de stage. J'ai toujours une solution de secours mais ça risque de cafouiller un p'tit peu au niveau administratif, donc si je pouvais trouver un truc plus stable ce serait pas de refus. Souhaitez moi bon courage pour la semaine qui vient, en espérant que je vais réussir à respirer quand même un peu entre deux exams. Bonne semaine à vous, & j'reviendrai donner de mes nouvelles dès que je retrouverai 5 minutes à consacrer à autre chose qu'à mes révisions. 

 

samedi 7 avril 2012

Burn it down.

Le week-end à rallonge a plutôt bien commencé, & comme prévu c'est un peu la course contre la montre. Pour le moment j'ai réussi à gérer pas mal, mais depuis tout à l'heure je balise un peu pour demain soir : ça fait presque une semaine que j'attends cette soirée, & voilà que plus on en approche, moins je suis sûre de ce qu'il va en advenir. J'veux pas en raconter trop ici, mais j'espère juste que les faux plans & compagnie vont rester loiiiin de moi. Hier matin, après une courte nuit, c'était réveil une heure avant la sonnerie de mon réveil, méga-seum, puis direction les grands-parents paternels, comme tous les ans le Vendredi Saint, repas avec les grands-parents, le parrain, la tante, la cousine & la filleule, puis let's go cheval, avec une reprise CSO de 14h à 16h. Manque de bol je n'ai -de nouveau- pas droit à mon Fiston, & j'me retrouve avec.. le chouchou de ma soeur, le grand Horizon tout mou tout deux-de-tension. Même si ça s'est bien passé, je peux re-confirmer que rien ne vaut la selle N°4 haha. 




Après la leçon, on a fait un rapide apéro (Ice-Tea, crémant, vin, olives, chips, cacahuètes sur la table) à côté de la carrière, puis je suis rentrée en vitesse me doucher/changer avant de reeepartir pour fêter Pâques + l'anniversaire de ma cousine chez son père, à une demi-heure de chez moi. On a beauuucoup (trop) mangé, abusé du chocolat, de la tarte au fromage blanc méga-trop-bonne de ma cousine (au cas où tu passerais par là un d'ces jours, MERCI de nous engrosser comme ça!), on a discuté de tout, de rien, puis il fallait vite fait repartir, direction la maison pour un échange éclair de veste & pour récupérer une bouteille de champagne avant de prendre la voiture & de repartir chez David pour minuit. Evidemment, arrivée là-bas c'était déjà l'hécatombe, j'crois que j'ai pas tenu cinq minutes top chrono dans cette baraque avant de me faire asperger de vodka, dégraffer mon soutif, bousculer par une dinde complétement faite. Ahem, ouais... Déjà que j'étais pas de méga-humeur à faire la fête en débarquant, j'vous explique pas à quel point ça a pu booster ma motivation. Heureusement, on a pu -un peu- sauver l'honneur en s'appropriant le MacBook, & donc le contrôle de la sono : Skrillex, Deadmau5, Avicii, Ventolin, on a un peu remonté le niveau. Mais on a quand même pas fait long feu, à deux heures & demi j'étais dans mon lit, à écrire les derniers sms avant de m'endormir. & aujourd'hui c'était révisions-courses-révisions, méga passionnant, avec une soirée pizza-télé, la soirée à laquelle j'avais prévue d'aller a été annulée cette après-midi, ça m'obligera à aller plus tôt au lit pour être en forme demain, pour accueillir la moitié de la famille à la maison pour le déjeuner, puis le goûter, & pour me préparer pour LA (prétendue) soirée du week-end. J'ESPERE. Si possible avec Morgan Nagoya ce serait pas mal hahaha. 
Sinon, le prochain single/clip de Linkin Park arrive trèèès bientôt, & j'ai juste trop hâte. Ils me manquent, & le 25 octobre 2010 était vraiment le meilleur concert de toute ma vie jusqu'à présent, vraiment. Parlant concert, le prochain sur la liste j'espère vraiment que ce sera les Artés le 20, avec Skrillex, Simple Plan, Birdy Nam Nam & Pony Pony Run Run, croisons les doiiiigts pour que le lapin de Pâques soit conciliant ! 
La mi-fa ;-)

jeudi 5 avril 2012

Frohe Ostern!





Pâques approche, & toute la famille se met aux fourneaux ! .. enfin presque, ceux qui ne préparent pas toutes ces bonnes choses nous servent de goûteurs. Muffins aux SchokoBons, Lämmele, & à venir autres muffins, autres gâteaux, cookies, etc, etc. En espérant pouvoir faire un MEGA PLEIN de chocolat à Pâques ! (j'ai faim rien qu'en y pensant..). Puis ce week-end risque d'être un vrai marathon, un gros mélange de révisions intensives & de fêtes, soirées, détente. C'est pas plus mal vous me direz : si je ne passe mon week-end qu'à réviser, je serai complétement déprimée & démotivée mardi. Si je ne passe mon week-end qu'à faire la fête, je serai paumée devant les examens de la semaine prochaine. Puis le week-end dernier l'a prouvé: je sais faire la part des choses (je suis grande maintenant haha), donc j'arriverai à gérer tout ça, on y croit !

mercredi 4 avril 2012

You just do it. You force yourself to get up. You force yourself to put one foot before the other, and darn it, you refuse to let it get to you. You fight. You cry. You curse. Then you go about the business of living. That’s how I’ve done it. There’s no other way.
 ~ Elizabeth Taylor

lundi 2 avril 2012

Raise your head up.

 J'irais peut-être pas jusqu'à dire que la soirée de samedi était l'une des meilleures de ma vie mais.. franchement, presque. J'ai hésité à sortir à cause des examens qui arrivent (& qui commencent aujourd'hui d'ailleurs), mais là je ne regrette absolument pas. Le seul truc un peu bof c'est qu'après une soirée pareille c'est un peu dur de remettre les pieds sur terre, j'ai encore l'impression qu'une partie de moi est restée bloquée à cette nuit-là. On m'a ouvert les yeux, j'ai pu constater que les "méchants" n'étaient en fait pas si méchants que ça quand on s'intéresse à eux, que ce n'est pas parce que tu n'as pas vu quelqu'un depuis des années que vos relations se sont forcément dégradées, que je ne suis pas cantonnée à un seul choix &.. ouais. J'ai pris conscience que même s'il faut du temps, certains rêves/fantasmes peuvent soudainement devenir accessibles. Voire même, la tendance peut s'inverser. Ca paraît vague dit comme ça mais peut-être qu'un jour vous ressentirez ça, & que vous repenserez à mon blablatage inutile. N'empêche que j'ai flippé durant cette nuit là, on était le 1er avril & j'étais pas à l'abri d'une mauvaise vanne hahaha. Reste plus qu'à forcer un peu le destin maintenant, mais en tout cas on peut dire que "le hasard fait bien les choses" ces derniers temps.