mardi 29 janvier 2013


Despite everything, I can't bear the thought of this ring being lost forever, any more then I can bear the thought of leaving you forever. And though I have no choice about the one, at least I can choose about the other. I'm leaving you our family ring because you have as much right to it as I do. 
I'm writing this watching the sun come up. You're asleep, dreams moving behind your restless eyelids. I wish I knew what you were thinking. I wish I could slip into your head and see the world the way you do. I wish I could see myself the way you do. But maybe I dont want to see that. Maybe it would make me feel even more than I already do that I'm perpetuating some kind of Great Lie on you, and I couldn't stand that.
I belong to you. You could do anything you wanted with me and I would let you. You could ask anything of me and I'd break myself trying to make you happy. My heart tells me this is the best and greatest feeling I have ever had. But my mind knows the difference between wanting what you can't have and wanting what you shouldn't want. And I shouldn't want you.
All night I've watched you sleeping, watched the moonlight come and go, casting its shadows across your face in black and white. I've never seen anything more beautiful. I think of the life we could have had if things were different, a life where this night is not a singular event, separate from everything else that's real, but every night. But things aren't different, and I can't look at you without feeling like I've tricked you into loving me.
The truth no one is willing to say out loud is that no one has a shot against Valentine but me. I can get close to him like no one else can. I can pretend I want to join him and he'll believe me, up until that last moment where I end it all, one way or another. I have something of Sebastian's; I can track him to where my father's hiding, and that's what I'm going to do. So I lied to you last night. I said I just wanted one night with you. But I want every night with you. And that's why I have to slip out of your window now, like a coward. Because if I had to tell you this to your face, I couldn't make myself go.
I don't blame you if you hate me, I wish you would. As long as I can still dream, I will dream of you.


This is how true love should speak, everyday.
I think I'm gonna marry Jace Wayland.

The Mortal Instruments, City of Bones

mardi 22 janvier 2013

22.

On est le 22 janvier, et j'ai 22 ans.. depuis hier. Pour la première fois depuis des années, je ne me réjouissais pas le moins du monde de prendre une année de plus, pour la première fois j'étais au lit avant minuit (même si j'ai quand même été réveillée à cette heure-ci haha), pour la première fois j'avais décidé de ne plus espérer. Les années d'avant, je me permettais de rêver un peu, d'imaginer qu'un cadeau merveilleux m'attendrait au petit-déjeuner. Mais cette année je savais qu'il m'était impossible d'obtenir, de faire revenir ce que je désirais plus que tout au monde. Alors à quoi bon, après tout ? J'ai su apprécier les sourires, les petites attentions, peut-être plus qu'auparavant d'ailleurs, mais avoir 22 ans n'a pas changé ma vie depuis hier, et ce n'est pas l'âge qui me changera d'ailleurs. Mais depuis la fin de l'année dernière, donc depuis environ un mois, j'ai décidé que ma vie devait changer, que je devais bouger, évoluer, voir, savoir, apprendre, comprendre, et surtout que je ne voulais plus attendre le dernier moment pour faire ce que j'ai envie de faire. Ce sont des bonnes résolutions, en quelque sorte. J'suis curieuse de voir ce que 2013 me réserve.   

jeudi 17 janvier 2013

it's never too late.

Nous évoluons, nos vies évoluent, nous changeons et nos passions, nos goûts changent. Mais certaines choses restent les mêmes tout au long de notre vie, malgré les mois, les années qui passent. Certaines émotions reviennent toujours de la même façon, sont toujours aussi poignantes. J'aimerais pouvoir les refouler, mais même les années qui passent ne parviennent pas à effacer les sentiments, s'ils sont réels.
 Le temps passe, les souvenirs restent. Le vide ne se comble pas avec le temps. 

Fils est parti ce matin. J'arrive pas encore à réaliser, j'ai peur d'y retourner,
 de me retrouver face à son box.. sans lui dedans. 
Il me manque déjà, horriblement.

jeudi 10 janvier 2013

Breathe me.


Je cours, je tente, je vole, je tombe. 

Parfois, j'ai l'impression que rien ne réussira plus jamais à me faire sourire, à me soulager, à me satisfaire. Fils va partir, là aussi j'ai merdé. Il va partir et plus jamais je n'arriverai à son box, la selle sur le bras, plus jamais je ne grimperai sur son dos, plus jamais nous ne galoperons ensemble, plus jamais il ne me fera voler. Moi qui m'étais imaginé aller en concours avec lui, progresser encore avec lui, vieillir avec lui.. Voilà qu'il faut que je tire un trait sur tout avenir commun. Nos chemins vont se séparer, et je sais que je ne laisserai aucun autre cheval prendre sa place. Je sais aussi que je remonterai en selle, parce que c'est plus fort que moi, parce que l'équitation est une part de ma vie aussi importante que l'est le fait de respirer. Mais ce ne sera plus pareil. Il n'y aura plus cette osmose, plus cette entente, cette coordination, cette complicité. J'appréhende un peu les prochaines leçons, les prochains chevaux que j'approcherai. Une part de moi a sans doute peur de les détester parce qu'ils ne sont pas Fils. Mais plus aucun ne sera lui, plus jamais.

jeudi 3 janvier 2013

Even though the King is gone, the beat goes on & on.

2013 a commencé sur les chapeaux de roue, les projets et idées se succèdent, j'ai comme l'impression que "le changement, c'est maintenant". J'parle pas de bonnes résolutions of course, pourquoi en prendre si je n'arrive pas à le tenir ? Je suis toujours la même : une âme d'enfant, une tendance à ne pas dévoiler mes sentiments, le rire et la larme faciles, je suis toujours blonde, j'ai toujours des yeux bleus et toujours les mêmes centres d'intérêt principaux. Mais c'est autour de moi que ça change, c'est ma vision de l'avenir qui change. Il n'y a pas si longtemps, une personne qui compte pour moi m'a fixée en me disant quelque chose du genre : "Il faut profiter de la vie, elle est trop courte pour que tu te poses tant de questions. N'hésite plus : si tu veux vraiment quelque chose, donne toi à fond, fais toujours en sorte d'atteindre ton but, même si ça te paraît impossible.. Rien n'est impossible". Et ça m'a fait réfléchir. Ca me travaille encore en ce moment même. J'ai souvent tendance à vouloir tout planifier à l'avance, à peser les pour et les contre de chaque décision importante que je dois prendre. J'ai du mal à foncer sans réfléchir, j'ai toujours peur de me prendre un mur de plein fouet. Mais le temps est précieux, chaque journée est un nouveau cadeau, une occasion à saisir pour être heureux.  

Et si en 2013, je me mettais à foncer, à vivre un peu plus au jour le jour ? Sans être insouciante ou négligente, juste en profitant de la vie telle qu'elle s'offre à moi. Puis il faut avouer que ce début d'année est assez positif, j'enchaîne les entretiens pour un stage, pour un nouveau job, les sorties en famille ou entre amis.. Et en plus, Fils est encore là pour le moment, donc ça va. Là encore, j'ai l'impression que c'est la vie qui nous accorde un peu de répit, une petite chance supplémentaire.. allez savoir si celle-là, je saurai la saisir comme il faut. Une chose est sûre ; j'aimerais ne plus avoir de regrets. 

Photo du haut : une partie des fêtards du Nouvel An ;-)
Photo du bas : ma soeur & moi à Europa Park, hier (vous passerez outre les valises sous mes yeux, ça vous confirmera le fait que j'ai pas beaucoup le temps de dormir)

mardi 1 janvier 2013

New Year's Day.








I want to be with you, be with you night & day.. 
Nothing changes on New Year's Day.