lundi 23 juillet 2012

we're living for a saturday night.


 L'été, j'pense que vous avez pu le remarquer, je finis tous les week-ends en boîte - à quelques rares exceptions près. & j'dois avouer que j'aime bien ça. C'est clair que si on réfléchit, se déhancher au milieu de gens en sueur & pour la plupart éméchés sur de la daube commerciale, discuter avec des inconnus que tu ne reverras sans doute jamais en dehors de cette boîte, se faire payer des verres, se faire reluquer par d'autres inconnus encore, croiser des têtes qui ne te reviennent pas, ouais, c'est pas le top de la soirée. Mais quand j'suis en boîte avec tellement de monde autour de moi, j'ai l'étrange sensation.. d'être quelqu'un. D'exister, au moins dans le regard des autres.& c'est là que j'peux danser, comme si personne ne me regarder, chanter comme si personne ne m'entendait, aimer comme si je n'avais jamais souffert. & vivre, comme si c'était le paradis sur Terre. Comme dirait le dicton. Peut-être parce qu'autour de moi là-bas, tout est tellement superficiel que je me sens enfin humaine.. Même si je pense savoir choisir les bonnes personnes avec qui passer ma soirée, celles qui se fichent des regards qui se posent sur elles, ces personnes qui vivent, qui profitent sans se soucier du "qu'en-dira-t'on". Ca fait du bien d'oublier un peu que ça va pas, d'avoir comme seul mot d'ordre "fais la fête".. & de se rendre compte une fois encore que "si c'est pas lui ce sera un autre". Vivre au lieu de planifier, ça m'fait pas de mal parfois, deux ou trois mois dans l'année. En attendant, j'enchaîne les soirées de fous rires, danse, rencontres, câlins, & les lendemains difficiles certes mais ça vaut le coup. & l'été, c'est pas toute l'année. Autant en profiter tant qu'il est là, & faire en sorte de s'en rappeler l'année d'après. 



Il y a des risques qu'on ne peut pas éviter de prendre. 
Parce qu'on le fait pour des gens qui le méritent. 


 

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