lundi 16 juin 2014

Would you still be there?

Bon, hier soir c'était pas que soirée foot. Même si le foot c'est très bien et qu'on a gagné "et 1 et 2 et 3 zéro", moi j'ai passé une soirée que tous les buts français du monde n'auraient pas su égaler. Un concert de malade, un line-up terrible (peut-être même LE line-up parisien de ces six derniers mois, j'ai beau réfléchir je vois aucune affiche aussi affriolante que celle d'hier soir), des artistes magiques. 
Hier soir c'était Letlive + Blessthefall + Of Mice & Men. Oui oui, tout ça. Sur la même scène. Le même soir. Trois têtes d'affiche pour le prix d'une. Et bon Dieu c'que c'était kiffant. Alors certes, j'y allais surtout pour OM&M, parce que Letlive je ne connais qu'à moitié, et Blessthefall ça appartient plus à ma période lycée (non pas que je n'aime plus aujourd'hui hein). Mais les trois groupes ont surpassé mes attentes, et c'était chaud et c'était bon et c'était ouf. Et humainement, les artistes sont hallucinants aussi. Jason Butler, parce que même si on le voit boiter et s'accrocher à ses béquilles en dehors de la scène, cela ne l'empêche pas de crapahuter, d'escalader, de sauter, de courir, une fois qu'il a un micro en main. Les mecs de Blessthefall sont talentueux au possible, et le p'tit guitariste Elliott - qui portait un maillot du PSG pendant le set - s'essaye au français, refusant presque de parler anglais avec les fans (en tout cas, on lui parlait anglais et il répondait quasi-systématiquement en français). Puis Austin Carlile. J'ai envie de pleurer rien que de revoir son sourire. Je ne sais pas si j'ai déjà vu un artiste sourire autant - sur scène, sur les photos avec les fans, alors qu'il se fait réprimander par son staff parce qu'il est l'heure de partir... Ce type est génial, et même si ça fait cliché de dire ça de lui, il a vraiment un cœur en or. J'ai déjà hâte de le revoir cet été ! 
Mention particulière aux fans, aussi. Ceux qui ont attendu après le concert, ceux dans la file, ceux dans la fosse. Même si c'est violent, même si ça pousse, que ça tape, que ça ne fait pas attention, j'ai trouvé le public particulièrement génial. 

Mais si j'ai décidé d'écrire aujourd'hui, ce matin, c'était surtout pour parler des sujets du bac de philo en fait. J'ai pas grand chose à en dire, mais juste que j'ai flashé sur l'un des sujets du bac L : "Doit-on tout faire pour être heureux ?". Je me suis tellement de fois posé cette question, j'y ai déjà réfléchi si souvent que j'aurais tué pour avoir un tel sujet pour mon propre bac (il y a déjà 5 ans, nostalgie quand tu nous tiens). Et je serais bien tentée de vous exposer mon plan détaillé et mes arguments ici, seulement je me suis déjà trop étalée pour aujourd'hui. 






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