P'tite récap' du week-end ? C'est parti.
Vendredi, après une journée pleine d'expéditions garage-courses-jogging, j'ai fini avec Amandine & Marie sur la terrasse chez Tania, histoire de mettre nos estomacs à l'épreuve. Elle nous a bien gâtés à ce niveau-là d'ailleurs, on aurait pu déclarer forfait direct après l'apéro (feuilletés roulés au cheddar, Apéricubes, verrines tomate-oeuf-olive, fajitas au poulet pour les filles, végétariennes pour moi), mais on a enchaîné avec des tortellinis ricotta-épinards à la crème, puis un méga dessert : muffins choco-marron, mousse chocolat-M&M's, mini-croissants au Nutella.. effectivement, quand vous tenez à votre ligne faut à tout prix éviter Tania. Enfin remarque, on a quand même pu éliminer un bon paquet de calories pendant notre battle musicale avec ses voisins du dessus, qui étaient sur leur terrasse aussi. Ballerman (Mickie Krause, Die Atzen, DJ Ötzi & le reste), chansons Disney, disco, Fatal Bazooka, Macarena, on a tout fait je crois.. on a même osé dépasser la sacro-sainte limite de 22 heures pour faire du bruit, c'est les voisins qui vont être contents ! (remarque, ils ont ptet rigolé avec nous..) Ensuite on s'est retrouvées devant "Vendredi tout est permis" sur TF1 à baver devant notre M. Pokora national, puis on est rentrées sagement chacune chez nous.. sans M. Pokora. Malheureusement.
Samedi matin, réveil assez tôt, on carbure niveau ménage & (miracle), je n'ai pas pris un gramme de plus d'après ma balance. Cela dit, tant mieux parce qu'il y a un peu beaucoup de laisser aller ces derniers temps. A 10 heures, on part déjà direction le centre équestre, histoire de jeter un coup d'oeil au premier Grand Prix Pro. On reste manger sur place, & à midi & demi c'est au tour des cavaliers amateurs, dooonc.. au tour de mon Loulou de sauter ! A 19 ans, ce grand gaillard nous enchaîne encore un parcours d'une quinzaine d'obstacles en 1,05 en faisant seulement 4 points de pénalité. Il est génial le Fiston. On regarde encore quelques couples cheval-cavalier passer, puis on décide de re-rentrer à la maison. Ma soeur a un match de basket à 16 heures, le dernier avant la trêve, donc j'vais y faire un petit tour avant de rentrer préparer à manger. Samedi soir c'était risotto aux champignons avec salade verte, miam miam ! On jette un rapide coup d'oeil au programme du cinéma, on tombe sur le résumé du dernier film de Marion Cotillard, "De rouille & d'os". Pfuit, ça n'me dit absolument rien (shame on me). Mon père lit vite fait le résumé, puis on regarde la bande-annonce : rencontre entre un immigré (Ali) & une dresseuse d'orques au parc Marineland, qui va perdre ses jambes suite à un accident lors d'une représentation. L'histoire se déroule à Antibes (où se trouve actuellement ma mère, jusqu'à demain), j'adooore les orques depuis que je suis toute petite (influence Sauvez Willy), & je bassine ma famille depuis des années pour retourner à Marineland. Pour moi c'est ok, bouclé : je sais pas ce que vaut ce film, mais j'veux voir. En plus avec les séances spéciales "fidélité" à 3,50€ ça va, ça fait pas aussi mal au cul que d'habitude de payer pour un navet. Mais mon verdict est plutôt positif : même si on sent le film "art-émotion-réflexion" typique des films qui ne se veulent pas grand public & que l'on retrouve sur les festivals (ici en l'occurrence, au Festival de Cannes), l'histoire est touchante. On retrouve des sentiments que l'on connaît nous-mêmes, des anecdotes qui nous font penser à notre vie personnelle, & en même temps on se retrouve face à l'inconnu : une jeune femme handicapée depuis peu, reclue, souhaitant en finir, s'attache à un boxeur en situation précaire, qui enchaîne les combats sauvages pour nourrir son fils. Moi j'ai vraiment vraiment bien aimé, larmes & rires à l'appui (même si j'aurais voulu voir un peu plus d'orques hahaha), mais je ne le recommanderais pas à tout le monde pour autant : je suis sûre que les trois-quarts de mes potes seraient sortis de la salle avant la fin ahem. Bref, après le film c'était retour express à la maison où je me suis préparée en moins d'une heure pour sortir en boîte (vous me direz, "moins d'une heure" en soi c'est pas un exploit, mais quand on sait que j'ai changé au moins dix fois de tenue entre temps c'est respectable j'trouve). On a fini au Kristal, c'était cool, mais le grand regret de la soirée c'est de n'avoir croisée Solène.. qu'au moment de partir ! Nous qui bataillons pour nous voir depuis que la fac a fini, on a réussi à ne pas se voir pendant toute une nuit (alors que la boîte est franchement pas grande), mais à se croiser devant la porte de sortie.. bon, ok. J'étais chez moi un peu avant 4 heures, mais j'me suis déshabillée-démaquillée seulement à 5h30, après une looongue hésitation "after ou pas after ?". Pour finir c'était "pas after", surtout parce que j'avais la flemme de bouger de nouveau de chez moi, même si quelqu'un m'aurait cherchée. J'ai donc dit non au p'tit-déj post-boîte.. Ce sera pour la prochaine fois !
Dimanche (donc aujourd'hui), le réveil n'a même pas été trop difficile à 9h20. En vingt minutes j'étais douchée-habillée & j'avais mangé mon kiwi matinal.. & je m'efforçais de m'auto-convaincre que je n'avais aucun regret de ne pas avoir de petit pain devant moi haha. Après une matinée avec encore un peu de ménage + rédaction de CV en allemand, j'ai préparé des poivrons farcis aux coquillettes à la sauce tomate-ricotta (admirez mes talents d'invention culinaire). Puis cette après-midi, c'était rebelote-Eckwersheim, avec LE Grand Prix Pro du week-end à 1m35. Il y avait du monde, le soleil tapait, il faisait chaud : je crois que l'été revient quand même s'installer, tout doucement. D'après les prévisions de la semaine les températures ne devraient pas trop baisser, cicouuul. Puis me revoilà chez moi, seule, à alterner sport/Facebook/blog/GossipGirl/étirements etc etc. & demain, Maman revient (parmi les siens).. & me ramène mon appareil photo que je lui ai gracieusement prêté pour son séjour dans le Sud ! Des nouvelles vite, promis promis.
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