One of the hardest things in life is deciding whether to walk away or to try harder.

I'm tired of fighting, I want to be fought for. I'm tired of caring, I want to be cared for.

 I'm tired of being just me, I wanna be yours. 

imPERFECTION.

so i'll set the world on fire

 Bon ben voilà, mon stage est terminé, mon rapport relié & bouclé, la vie de jeune fille de ma cousine est enterrée, la boucle est bouclée quoi. J'ai eu droit au deuxième & dernier déplacement professionnel de mon stage, à Nüremberg encore, & c'était franchement bien, comme la première fois, intéressant & tout & tout. Puis j'aime bien les Allemands. Vendredi, dernier jour, c'était gâteaux & p'tits pains au service, avec un p'tit pincement au coeur quand j'ai fermé pour la dernière fois ma boîte de réception Outlook & supprimé tous mes fichiers. Maintenant, place aux vacances pendant deux semaines, même si j'ai déjà un p'tit programme qui se profile. & après deux semaines de préparation, hier c'était aussi le D-Day EVJF pour ma cousine. Au planning du jour : après-midi à Caracalla, petite balade en ville à Baden-Baden avant un dîner à L'Opera Romano, avec mes spaghettis aglio & olio, tomates, basilic & huile d'olive, le tout bien relevé, miammm.. Ensuite, préparation en mode cheerleaders, ça avait presque l'air réel tellement on avait géré ! Puis direction le Kristal, où on a croisé pleiiiin de têtes connues. C'était vraiment trop bien. Entre le champagne rosé avec les p'tites fraises dedans, les danses endiablées, les bonnes surprises, les fous rires.. j'sais pas ce qui m'a le plus marquée. Mais c'était trop top. Ca donnerait presque envie de se marier, juste pour avoir l'occasion de refaire une soirée comme ça. Un volontaire, nan ? Parce que ça par contre, j'ai pas encore réussi à clarifier.      

we could be anywhere in the world.

Je parlais de destin dans mon dernier article, j'croyais pas si bien dire. Vous trouvez pas ça bizarre quand vous pensez passer la soirée avec un mec, avec qui vous avez plus que vos chances de conclure, mais que pour finir vous vous retrouvez face à cet autre, celui qui vous fera de toute façon toujours craquer, & qu'il semble tenir plus à vous que vous ne le pensiez ? Vous devez me prendre pour une folle, mais moi j'ai l'impression que c'était un signe, que je devais savoir que cet autre en question n'était, pour finir, par si indifférent que ça, que je devais encore sentir son regard sur moi pour avoir la preuve qu'il m'accordait cette certaine importance. 

J'ai passé une bonne semaine dans l'ensemble, même si en y réfléchissant j'ai pas fait énormément de choses trop-dingues-de-ouf-méga-inoubliables. Mardi soir c'était cool, la soirée Borsalino + Sexy Dance 4 + Squat à la maison jusqu'à 3h du mat' pour attendre le retour des Majorquains/quois/quiens/fjnhrsdoehgensdeMajorque, avec ma sœur, Tania & Mylène. Puis trois jours à la maison seule avec ma sœur, c'était jamais arrivé (ça va on a survécu, autant elle que moi.. & plutôt très bien j'dois dire). & en plus, mes parents sont rentrés de leur séjour à Paris avec une réserve de macarons Ladurée (pas la peine de venir sonner à la porte, on a déjà tout mangé). Vendredi soir, j'ai appris que le mariage de ma cousine, initialement prévu en grandes pompes en août 2013, qu'on pensait avoir le temps de préparer au courant de l'année avec notre "Crew Mariage", se fera en fait.. le 31 août. 2012. Dans deux semaines. En "petites pompes" certes, mais quand même quoi. & non ce n'est pas une blague. Du coup, méga vague de stress : il nous reste 6 jours pour préparer un enterrement de vie de jeune fille qui déchire (ce sera donc samedi 25, pas l'choix). Sachant que cette semaine, ma dernière semaine de stage, je pars deux jours à Herzogenaurach, au fin fond de l'Allemagne, que j'ai une soirée "retrouvailles" avec un ami québécois à caser &, last but not least, un rapport de stage à boucler/faire relire/imprimer/relier/envoyer. HAHA, j'vais en rire pour pas en pleurer. MAIS j'y crois, dans le pire du pire des cas, j'aurai droit à une nuit blanche au courant de la semaine, & alors, même pas peur. Bon, assez de blabla, mon rapport de stage est ouvert en parallèle, je vais continuer de bosser quand même. En espérant avoir au moins bouclé la rédaction ce soir au plus tard, manquera plus que la mise en page + les annexes. AU BOULOT LAURIE. 

as long as you love me.

Je crois au destin, même si je crois aussi qu'il faut parfois le forcer pour parvenir à un but que l'on s'est fixé. Je ne pense pas que les choses arrivent par hasard, ce serait trop gros, trop flagrant. C'est clair qu'il ne suffit pas d'espérer pour que tout se réalise comme par enchantement, en un claquement de doigt, mais la volonté humaine peut faire changer le cours des choses, elle peut offrir un tout nouvel avenir. Parfois, un changement, même infime, physique ou comportemental, peut avoir des répercussions inespérées. Si tu arrives à vaincre ta timidité, si tu arrives à perdre quinze kilos, & que du jour au lendemain tu te retrouves à fréquenter le mec inaccessible que tu trouvais tellement beau quand t'étais encore au lycée, tu le dois certes à ta propre volonté de changer, d'évoluer, mais j'reste persuadée qu'il y a aussi une part de destin là-dessous. Si vos routes devaient se croiser, elles se croiseront. Si tu devais avoir ta chance, tu l'auras. Si tu devais ouvrir les yeux sur quelque chose, on t'éclairera. Si tu devais souffrir pour avoir fait du mal à quelqu'un, tu souffriras. Ce n'est pas simplement une question d'être juste ou injuste, j'crois que la vie ne réfléchit pas vraiment comme ça. Mais des fois, les événements s'enchaînent de façon trop coordonnée pour être simplement des hasards. Quand je souffre pour l'un, l'autre apparaît, quand j'espère avec l'autre, c'est le premier qui revient, & tout ça sans concertation, sans que je n'aie à dire ou à planifier quoi que ce soit. Le destin te force parfois à prendre des décisions capitales en peu de temps, à faire des choix, à renoncer à certains acquis. Le destin te fait parfois croiser la route de l'être aimé dans des endroits improbables, inattendus. & j'en ai la preuve, le destin peut exaucer tes rêves les plus fous, peut-être juste parce que tu as la force d'y croire encore. J'ai toujours gardé espoir, selon certaines personnes souvent un peu trop d'ailleurs, mais moi je sais qu'il y a des domaines où rien n'est impossible. Où toutes les portes restent toujours ouvertes. L'amour en est un. La notoriété en est un. Le sport en est un. On ne changera jamais nos origines, mais l'important n'est pas d'où l'on vient après tout. L'important, c'est ce que l'on fait avec ce qui nous a été donné. Les plus riches peuvent devenir les plus pauvres, & je ne parle pas uniquement en termes d'argent. Les plus riches intellectuellement peuvent soudainement souffrir d'une défaillance, & tout oublier. Les plus riches en amour peuvent faire un faux pas, & perdre l'être aimé. L'inverse est beaucoup plus difficile, mais jamais impossible. C'est sûr que tu ne deviendras jamais chirurgien avec un bac L & une licence de Lettres. Mais il y a tellement d'autres opportunités qui s'offrent à toi, chaque jour, tu peux devenir quelqu'un d'exceptionnel. Chaque jour, tu peux faire un pas en avant pour faire de ta vie ce que tu veux qu'elle soit. J'ai parfois l'impression d'être un peu naïve à croire encore que le destin changera les choses, qu'un jour tout s'éclairera, mais c'est pas pour autant que j'me laisse vivre. J'ai toujours continué d'avancer, de tracer ma route là où je voulais qu'elle soit. & c'est pas chez Pôle Emploi, c'est pas dans les cuisines d'un fast-food, ni cloîtrée entre quatre murs avec ma console de jeux pour seul compagnon. Alors oui, vous pouvez rire que j'me prenne parfois à rêver, à balancer des absurdités sur le destin & des conneries du genre. J'suis pas voyante, nécromancienne ou j'sais pas quoi comme bordel. Mais on m'a prouvé trop de fois qu'un événement pouvait changer ma vie du tout au tout pour ne pas que je continue de croire à ce foutu destin. 

 

 

black&yellow.

 

Tu me manques. C'est fou comme tu me manques.

Mais c'est pas le toi d'hier soir qui me manque, c'est celui d'avant.

Celui qui passait des heures à me regarder, à se soucier de moi, à vouloir passer toujours plus de temps près de moi, dans mes bras, celui pour qui j'avais l'impression de compter, celui qui se serait plié en quatre pour me faire plaisir, me faire sourire. Celui qui n'osait jamais venir, mais qui n'avait jamais envie de repartir. J'arrive pas à accepter que tu puisses avoir changé à ce point, en si peu de temps. J'ai rien compris, tu prétends ne rien avoir remarqué, mais y a plus rien qui est pareil. 

& ce qui me tue le plus, c'est que notre "avant" est tellement récent encore..

& cette photo là, c'était celle du premier soir.. l'un des meilleurs après tout.

C'est les vacances cette semaine, en clair : ménage, rangement, tri, lavage, blablatage.. Jusque là, rien de passionnant. Je ne pars pas à l'autre bout du monde, je ne poste pas de photos de moi en mode playa sur Facebook, nan, rien de tout ça, mais par contre j'ai quand même droit à des p'tits rebondissements (on se console comme on peut). Des p'tites soirées entre filles par ci par là (pendant que les hommes font mumuse sur une île pas très déserte haha), des séances shopping, du sport.. j'arrive à m'occuper, ne vous en faites surtout pas pour moi. Donc aujourd'hui, c'était réveil à 6h15 pour avoir le temps de faire un peu de sport avant une journée à Strasbourg, qui a commencé.. sur la terrasse de Bagelstein, à 8h30. Puis toute la journée, c'était virée shopping, essayage de 97637634 robes + 2746835 tee-shirts, pour finir j'ai su rester sage & me "contenter" de trois paires de chaussures (ok trois d'un coup, mais j'en avais vraiment-vraiment besoin). Entre temps, petite halte au Bartholdi histoire de reprendre des forces avec une salade de chèvre chaud & une couple de glace tiramisu, miam miammm, puis re-shopping, re-essayage, vous imaginez la scène. Heureusement que je n'ai vu ma fiche de paie arrivée ce matin dans ma boîte aux lettres seulement en rentrant en fin d'après-midi, sinon mon pauvre salaire de stagiaire en aurait sûrement pris un coup. & ce soir j'me suis pris un peu de temps pour m'occuper de moi après ma séance de sport : gommage, lotions purifiantes pour le visage & le corps, baumes réparateurs & compagnie étaient de la partie. Ca fait du bien, j'me sens légèèère maintenant (& en plus j'ai la peau toute douce). C'est l'influence du Glamour qui squatte mon sac ça, me direz-vous. Sans doute. Mais en attendant mon rapport de stage poireaute aussi, & j'ai un mini coup de blues parce que j'réalise que le Vans Warped Tour, c'est fini pour 2012 aux Etats-Unis. & que j'y étais toujours pas. Allez, 2013 on y croiiiit !

Bon ok.. ça donne envie quand même hein.

Summer of love.

En vacances, pour de vrai, pour les deux semaines à venir.. Enfin, si on zappe la partie "rapport de stage" of course, & ça va pas forcément être très drôle de boucler ça. TOUJOURS EST-IL que j'ai décidé de pas me lancer dedans à corps perdu direct le premier week-end, j'ai pris un peu de temps pour souffler, pour aller faire un coucou à mon Fiston, & j'suis sortie au festival Pow-Wow vendredi soir, avec une bonne ambiance chez les cow-boys & les indiens (& les BG hahaha), & samedi soir c'était soirée plancha chez Cyrille, puis virée en boîte comme fallait s'y attendre.. Puis comme dirait Nicki, "Oh oh oh, come fill my glass up a little more, we 'bout to get up & burn this floor. You know we getting hotter & hotter, sexy & hotter, let's shut it down". Bref, bonne soirée, bonne nuit, j'ai encore une fois croisé plein de têtes connues & pu danser jusqu'au bout de la nuiiiit, & même eu droit droit à un p'tit tour bien animé dans ma supercar dans la moitié de l'Alsace haha. Rien d'autre à ajouter, vous aviez qu'à être là si vous vouliez en savoir plus, ce qui se passe en soirée reste en soirée.. ;-)

Puis là tout l'monde part en vacances ou en revient autour de moi, ça sent les îles, 

le soleil, le bronzage, le sable fin, les fous rires & les rencontres. j'avoue que

ça m'fait un peu mal au coeur de rester dans ma p'tite Alsace mais bon.. 

j'perds pas espoir pour l'année prochaine.  

horsemanship.

 

Here I am, this is me,

There's nowhere else on Earth I'd rather be

Here I am, there's just me & you

& tonight we make our dreams come true..

 

Ca me fait peur, imaginer que tout puisse basculer, que tu puisses partir, que mes rêves puissent s'effondrer.. Tout peut aller tellement vite, & on ne s'en rend compte que lorsque le mal est arrivé. Il est trop tard pour regretter, pour s'en vouloir, pour refaire l'histoire. Quand j'ai cru que je t'avais perdu, c'est comme si j'avais vu clairement mon avenir disparaître, laissant place à un vertigineux trou noir. Les larmes ont commencé à couler, mon coeur à battre plus fort, & j'ai plus rien vu, plus rien entendu d'autre que toi. Mais t'étais là, encore, à m'attendre. Jamais trop loin de moi. & c'est maintenant que j'me rends compte de la chance que j'ai, de l'opportunité que c'est d'avoir trouvé un cheval comme toi, & que j'réalise qu'une complicité comme la notre ça ne court pas les rues. Mais encore, on en est pas au bout. Chaque jour on se rapproche un peu plus, c'est à chaque fois un peu plus fort, plus intense, & chaque fois que je rentre chez moi j'ai le coeur un peu plus lourd de te laisser. Ce soir en particulier. J'passerai ma vie à te rappeler à quel point tu es important à mes yeux. & j'espère que cette vie nous accordera encore de longues années à tous les deux.