Fidèle à mon habitude, j'ai omis de vous raconter mes dernières péripéties - non pas qu'elles soient particulièrement palpitantes, mais ça vous permet d'imaginer (un peu) ce que je fais de ma vie en ce moment. Donc toute la semaine c'est stage, et franchement j'adore mon job, mes collègues sont cools, les bureaux sont trop bien situés, j'ai pas de quoi me plaindre. J'essaye de me remettre un peu plus sérieusement au sport : je sors faire un footing dès que le soleil sort de derrière un nuage (ok, c'est pas si souvent que ça que ça arrive), je refais mes petites séances d'exercice en plus de ma "soirée fitness" hebdomadaire du lundi.. Mais en parallèle, j'ai réduit le cheval. Pas parce que je ne prends plus plaisir à monter ou parce que je suis overbookée, mais Fils me manque. C'était assez dur ces derniers temps, les dernières fois, je finissais systématiquement par me tourner vers son box et laisser échapper mes larmes. Monter à cheval me manque, mais je n'aime pas l'état dans lequel je me retrouve une fois là-bas, dans les écuries, sur selle... Comme si quelqu'un prenait un malin plaisir à tout chambouler à l'intérieur de moi-même. Bref, on va refermer cette parenthèse ici.
Après le boulot, j'essaye de sortir, de prendre l'air, de me changer les idées (pas du boulot en fait, mais de.. tellement d'autres choses). Alors ces derniers temps j'ai été au bowling, puis boire un verre, puis en boîte, et hier soir - alors que j'étais démaquillée et en pyjama sur le canapé à 22h45 - on m'a réquisitionnée en dernière minute pour sortir. Du coup, deux temps trois mouvements, un quart d'heure plus tard j'étais remaquillée, en tenue de soirée, prête à partir pour un marathon Aviats' - Café des Anges - Kiss Club. En résumé, on a : bu un verre - bu un verre - danséjusqu'auboutdelanuit. C'était top-fun.
Cette après-midi, j'ai fait un tour au NL Contest avec ma soeur. Franchement, j'ai du mal à y retrouver l'ambiance "d'avant", celle dans laquelle je me sentais trop bien quand j'étais au lycée, avec toujours la même bande. Surtout que là, les gamin(e)s se mettent à se pavaner, et ça joue à "qui aura le plus de swag en buvant d'la bière et du Red Bull et en fumant un joint ou deux". Quand je les ai vus déjà titubant, empestant l'alcool et voulant jouer aux "grands" avec leurs roulées, ils m'ont vraiment fait de la peine. Et pitié. La jeunesse, c'est plus ce que c'était.
Et ce soir, j'aurais voulu être à Kaiserslautern. Vraiment. Limite, j'aurais DU y être. Mais non, à la place je suis devant la télé à mater la finale de The Voice (Olympe-Olympe-Olympe siouplééé), pondre un article ici et m'occuper de mes ongles. Et faire du sport, encore. Histoire de me changer les idées, de penser à tout sauf à ce qui dérange. On en reparlera à l'occasion. Ou pas.